Question de Mme DELATTRE Nathalie (Gironde - RDSE) publiée le 25/07/2024

Mme Nathalie Delattre souhaite attirer l'attention de Mme la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche sur l'augmentation des risques psychosociaux au cours des études de santé. En effet, les étudiants engagés dans le « parcours accès santé spécifique (PASS) » et la « licence accès santé (LAS) » font face à des risques psychosociaux particulièrement élevés. La pression intense, le rythme de travail, la sélection rigoureuse et le manque d'accompagnement adéquat, créent un environnement fort stressant pour ces futurs professionnels de santé. Ce climat de tension contraint malheureusement de nombreux étudiants à envisager l'abandon de leurs études, malgré leur vocation initiale. Dans un contexte où les professions de santé souffrent déjà d'une pénurie alarmante, il devient nécessaire de trouver des solutions pour former davantage de professionnels qualifiés. Les chiffres sont éloquents puisque 81 % des étudiants rapportent une augmentation significative de leur niveau de stress depuis leur entrée en PASS ou LAS. Cette situation ne peut plus être ignorée puisqu'elle impacte la santé mentale des étudiants et l'avenir du secteur médical. La gestion du nombre de places disponibles en deuxième année constitue l'une des causes principales de stress. Le manque de transparence et la compétition pour ces places créent un climat d'angoisse parmi les étudiants. Il devient essentiel de repenser le fonctionnement des études de santé aux fins de garantir un accompagnement adapté, permettant aux étudiants de construire leur parcours professionnel en médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie et kinésithérapie (MMOPK) avec sérénité.

Par conséquent, elle souhaiterait connaître l'ensemble des mesures envisagées par le Gouvernement visant à l'adaptation de la réforme d'entrée dans les études de santé, en particulier en créant une voie d'entrée unique et harmonisée sur l'ensemble du territoire afin de réduire les risques psychosociaux, améliorer l'accompagnement des étudiants et répondre à la pénurie de professionnels de santé.

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Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche


La question est caduque

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