Question de M. BOUCHET Gilbert (Drôme - Les Républicains) publiée le 27/06/2024
M. Gilbert Bouchet attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur la fragilité de certains acteurs de la filière longue de commercialisation des chevreaux de boucherie. Aujourd'hui et malgré les actions engagées pour promouvoir l'engraissement à la ferme et la valorisation locale de la viande de chevreau, plus de 80 % des chevreaux de boucherie nés en Auvergne-Rhône-Alpes sont orientés vers la filière longue. Les engraisseurs spécialisés de chevreaux sont un maillon essentiel de l'organisation de cette filière. En permettant aux éleveurs caprins d'externaliser l'engraissement des chevreaux, et de leur trouver un débouché, on permet à la filière caprine tout entière de trouver son équilibre. Cependant, la situation économique de certains engraisseurs du sud-est, qui collectent des chevreaux sur ce territoire et les commercialisent auprès du même abatteur spécialisé du Vaucluse, s'avère préoccupante. Les hausses de coûts de production qu'ils subissent dans un contexte inflationniste remettent en cause leur pérennité. Aussi, ils souhaiteraient que soient analysées deux pistes d'actions visant à conforter leur activité. Tout d'abord, un appui à la modernisation des ateliers, qui permettrait aux engraisseurs de gagner en efficacité et d'optimiser leurs coûts. Ensuite un accompagnement vers une contractualisation, entre engraisseurs et abatteurs, pour une meilleure prise en compte des coûts de production dans les prix d'achat des chevreaux gras. Aussi, il demande la position du Gouvernement sur cette question.
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Transmise au Ministère de l'agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt
La question est caduque
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