Question de M. VALLET Mickaël (Charente-Maritime - SER) publiée le 30/05/2024

M. Mickaël Vallet interroge M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer au sujet de la coopération internationale que la France doit mener avec des pays-tiers pour mieux lutter contre le narcotrafic.
Le 14 mai 2024 a été rendu public le rapport issu de la commission d'enquête sénatoriale « Un nécessaire sursaut : sortir du piège du narcotrafic ».
La lutte contre le blanchiment d'argent et plus largement contre le narcotrafic nécessite une politique transversale qui implique différents pans des politiques publiques. Il en est un qui ferait de notre réseau diplomatique, l'un des tous premiers au monde, le fer de lance d'une coopération avec des pays abritant des narcotrafiquants.
Le rapport sénatorial indique qu'il est « notamment urgent d'agir de manière résolue auprès de l'émirat de Dubaï, désigné par un très grand nombre de policiers et de magistrats comme un havre pour les narcotrafiquants du haut du spectre ».
Avec les Émirats-Arabes-Unis, des blocages persistent. Leur volonté de coopération est « à tout le moins limitée ». Or si le Gouvernement veut agir résolument, il apparaît indispensable d'engager une concertation avec Dubaï.
Plusieurs solutions sont envisagées par le rapport : la mise en place à titre expérimental d'un magistrat de liaison européen à Dubaï ; donner à la France une compétence universelle en matière de trafic de stupéfiants pour faciliter l'intervention de la marine nationale en haute mer.
Il lui demande ce que le Gouvernement compte faire pour lutter contre le blanchiment d'argent dans les pays « refuges ».

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En attente de réponse du Ministère de l'intérieur et des outre-mer.

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