Question de M. CHEVALIER Cédric (Marne - Les Indépendants) publiée le 02/11/2023
M. Cédric Chevalier souhaite appeler l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le manque de moyens consacrés à l'enseignement supérieur et la recherche dans le projet de loi de finances pour 2024.
Le Gouvernement continue d'annoncer des mesures sociales et salariales à destination des agents de l'État, sans en prévoir la compensation intégrale. Or, bien que les personnels des universités soient des fonctionnaires de l'État, c'est aux universités de prendre en charge les revalorisations et progressions de carrière prévue pour eux. Ce choix budgétaire s'effectue, en outre, dans un contexte où, depuis plusieurs années, des mesures de ressources humaines décidées au niveau de l'État ne sont pas financées, notamment le glissement-vieillesse-technicité.
La situation est d'autant plus préoccupante qu'elle s'inscrit dans un contexte d'inflation et de crise énergétique que l'État ne compense pas non plus. Les universités sont pourtant en première ligne dans la démarche de « l'État exemplaire » en matière de sobriété.
Enfin, au-delà de l'enjeu des bonnes conditions d'accueil des étudiants et des personnels dans les locaux universitaires, se pose aussi la question de la compétitivité de la recherche française dans des secteurs disciplinaires requérants des équipements scientifiques énergivores.
Considérant que la situation budgétaire difficile des établissements universitaires impacte leurs missions et leur fonctionnement, et directement leurs étudiants, il lui demande d'intervenir afin que le budget consacré au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche permette aux universités de remplir pleinement leurs missions de formation, de recherche et d'innovation.
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Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche
La question est caduque
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