Question de M. BILHAC Christian (Hérault - RDSE) publiée le 06/07/2023
M. Christian Bilhac attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports, sur le développement et la généralisation souhaitable des parkings électriques pour les avions en escale sur le tarmac des aéroports français. Dans le cadre du plan « Ambition 2026 », l'aéroport Montpellier-Méditerranée a déployé une expérimentation pour mettre en oeuvre sa politique de protection de l'environnement, validée par la certification ISO 14001, dont l'objectif est de rendre toutes les escales d'avions à 100 % électriques, d'ici à 2025.
Actuellement, quand un avion atterrit sur le tarmac et stationne à l'arrêt pendant une escale, il continue de consommer moteurs allumés, ce qui représente de 20 à 50 % des émissions polluantes d'un aéroport. Afin de réduire le bilan carbone de l'aéroport de Montpellier, une expérimentation de parking électrique a été mise en place. Elle permet de réduire, chaque année, de 1 000 tonnes les émissions de CO2 mais aussi de 75 000 litres la consommation de gazole ou encore de 200 000 kg celle de kérosène. En d'autres termes, cela permet de passer de 400 kg de CO2 émis par heure à seulement 5 kg.
L'exemple de l'aéroport de Montpellier-Méditerranée est novateur en termes de transition écologique et inspirant pour la lutte contre le réchauffement climatique. L'énergie électrique consommée par les avions lors des escales provient de sources d'énergies renouvelables et ces choix énergétiques contribuent à l'amélioration de la qualité de vie des riverains ainsi que de la qualité de l'air.
À ce jour, le trafic aérien contribue à hauteur de 6 % au réchauffement climatique.
C'est pourquoi il lui demande d'étendre l'expérimentation conduite à Montpellier à l'ensemble des aéroports français et de tout mettre en oeuvre pour généraliser l'utilisation de l'électricité lors des escales des avions dans les aéroports français. Cette décision permettrait de réduire considérablement l'impact climatique de ce secteur.
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Transmise au Ministère délégué auprès de la ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation, chargé des transports
La question est caduque
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