Question de M. ROJOUAN Bruno (Allier - Les Républicains-R) publiée le 13/01/2022

M. Bruno Rojouan attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur les difficultés que rencontrent les étudiants de la formation en masso-kinésithérapie.
Pour devenir masseur kinésithérapeute, il est tout d'abord nécessaire de passer par une année universitaire de sélection et de poursuivre ensuite par quatre années en institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK).
À l'heure actuelle, les étudiants de ce cursus font face à des conditions de formations disparates qui entraînent des difficultés. En effet, il existe une véritable hétérogénéité entre les différents IFMK, et ce sur plusieurs points.
Le premier concerne le statut officiel de l'IFMK. Sur les cinquante trois IFMK, vingt neuf sont publics, dix neuf sont privés à but non lucratif et cinq sont privés à but lucratif.
Le coût d'une année d'études varie aujourd'hui de 170 € à 9 250 €, pour une moyenne de 5 200 €. À noter qu'intégrer un institut public ne signifie pas avoir des frais moins élevés puisque bien que public, le coût peut monter jusqu'à 6 100 € à l'IFMK de Brest.
Enfin, le degré d'intégration ou de rattachement d'un IFMK à une université est aussi extrêmement variable. Ce point est important puisque l'absence d'intégration universitaire entraîne généralement des différences de formations et peut faire obstacle à l'accès à certains services comme les bibliothèques, les restaurants ou même les services de santé universitaires.
Ainsi, il souhaite savoir quelles dispositions le Gouvernement compte mettre en place afin d'harmoniser les études de cette branche, la situation actuelle préoccupant légitimement les étudiants masseurs kinésithérapeutes.

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Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche


La question est caduque

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