Question de Mme MICOULEAU Brigitte (Haute-Garonne - Les Républicains) publiée le 03/12/2020
Mme Brigitte Micouleau attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé au sujet de l'état préoccupant du taux de pauvreté en France.
En effet, en 2019, le niveau de vie médian des personnes que les 65 000 bénévoles du Secours catholique ont rencontrées était de 537 euros et déjà en baisse par rapport à l'année précédente.
Chaque année, cette association publie des statistiques qui donnent une photographie de l'état de la pauvreté dans notre pays et dénonce les mailles toujours plus lâches de la protection sociale qui laissent des millions de familles sans revenu et sans espoir.
Le constat du Secours populaire est le même.
Chaque jour, ces associations accompagnent ces ménages dans leurs démarches pour avoir accès à leurs droits. C'est un vrai parcours du combattant tant on leur demande sans relâche de prouver qu'elles font tout pour ne pas être pauvres. Ces personnes sont confrontées à un manque d'écoute et se sentent humiliées tant on les sermonne et tant on les sanctionne sans égard pour leur situation ; un simple oubli pouvant faire perdre à une famille plus de 50 % de ses maigres ressources.
La crise sanitaire nous a appris que personne n'est à l'abri. Elle s'accompagne de crises écologique, sociale, économique
et peut impacter tous les Français.
Le Secours catholique propose la mise en place d'un revenu minimum garanti sans contrepartie, un revenu minimum digne pour vivre et sans « épée de Damoclès » au-dessus de la tête des plus précaires, qui pourrait se présenter comme un contrat de confiance liant les collectivités publiques aux personnes en situation de précarité.
Aussi, elle lui demande les mesures que compte prendre le Gouvernement pour une meilleure protection sociale, plus juste, plus forte et plus complète, qui permettrait d'amorcer une courbe de résorption de la pauvreté.
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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention
La question est caduque
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