Question de M. KANNER Patrick (Nord - SER) publiée le 19/11/2020
M. Patrick Kanner attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur l'interdiction d'exercer des praticiens en réflexologie plantaire pendant la période de confinement.
Dans le département du Nord, le préfet n'autorise pas ces praticiens à poursuivre leur activité pendant le confinement, alors que d'autres préfectures, comme l'Essonne, permettent à ces praticiens d'exercer. Ces praticiens, micro-entrepreneur dans un secteur d'activité précaire, ne sont pas directement issus du secteur médical, certes, mais les ostéopathes, qui ne le sont pas davantage, peuvent également poursuivre leur activité.
L'État accord une indemnisation plafonnée à 1 500 euros. Néanmoins, il demande les raisons pour lesquelles des mesures différenciées affectent des situations similaires.
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Réponse du Ministère de l'économie, des finances et de la relance publiée le 30/12/2021
Depuis mars 2020 et le début de la crise sanitaire, l'Etat est mobilisé pour soutenir les entreprises impactées par les mesures visant à faire face à l'épidémie de Covid-19. Depuis le début de la crise, le soutien de l'Etat aux entreprises s'élève à près de 230 milliards d'euros :Ces dispositifs d'aide ont permis de limiter le nombre de défaillance d'entreprises (en octobre 2021, le nombre de défaillances est en recul de 48 % par rapport à la même période en 2019) mais aussi de permettre une reprise d'activité forte : nous avons retrouvé notre niveau de croissance d'avant crise et avons un niveau d'emploi inégalé depuis près d'un demi-siècle. Alors que la crise sanitaire n'est pas terminée, l'Etat continuera de soutenir les entreprises. Face à la cinquième vague, quelques 1200 discothèques ont été contraintes à la fermeture : l'Etat prendra en charge la totalité des charges durant la période de fermeture. Par ailleurs, un certain nombre de secteurs fait face à des annulations en cascade, ce qui pourrait entraîner des pertes de chiffres d'affaires : le secteur de l'événementiel, les traiteurs ou encore les agences de voyages. Le Gouvernement est évidemment à l'écoute de ces secteurs économiques mais il est encore trop tôt pour avoir une analyse complète de l'impact de la crise sanitaire sur leur activité, qui résulte de recommandations et non d'interdictions. Le ministre Bruno LE MAIRE l'a affirmé : si une baisse importante de l'activité est confirmée, l'Etat prendra les mesures nécessaires, et ces entreprises seront aidées au cas par cas.
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