Question de M. BONHOMME François (Tarn-et-Garonne - Les Républicains-A) publiée le 22/10/2020
M. François Bonhomme attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, chargé du tourisme, des Français de l'étranger et de la francophonie sur la situation des entreprises du voyage.
Ce secteur d'activité, impacté par des fermetures de frontières, se trouve par ailleurs face à des contraintes imposées par le Gouvernement et empêchant de voyager. Pour exemple l'accès aux départements d'outre-mer est conditionné à la fourniture d'un test PCR négatif datant de moins de 36 heures. Or, les laboratoires imposent un long délai de rendez-vous et sont, pour la plupart, dans l'incapacité de délivrer les résultats dans ce délai de 36 heures.
L'activité des voyagistes peine à redémarrer. Quel que soit le secteur, elle se situe depuis six mois entre 0 et 20 % de l'activité de 2019 pour la même période.
Pour éviter la faillite de nombreuses entreprises et une importante vague de licenciements, les professionnels réclament le maintien des aides destinées à ce secteur telles que le maintien de l'indemnisation de l'activité partielle au niveau actuel, la suppression des critères d'accession au fonds de solidarité pour permettre de prendre en considération la situation des dirigeants non salariés, ainsi qu'une aide au paiement des loyers.
Une exonération des charges sociales patronales serait par ailleurs de nature à stimuler la reprise lorsque celle-ci s'amorcera.
Il lui demande les mesures qu'il entend prendre pour aider les entreprises du voyage à survivre à la crise qui l'atteint de plein fouet.
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Transmise au Ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique
La question est caduque
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