Question de M. TEMAL Rachid (Val-d'Oise - SOCR) publiée le 25/06/2020

M. Rachid Temal interroge M. le secrétaire d'État, auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, chargé des transports au sujet du calendrier de la ligne 17 du Grand Paris express.

Ce lundi 22 juin 2020, Monsieur le secrétaire d'État a annoncé sur une antenne radio que deux lignes du futur réseau du Grand Paris express, dont notamment la ligne 17, ne seraient pas prêtes pour les jeux olympiques et jeux paralympiques, contrairement au calendrier prévisionnel.

Concernant la ligne 17, ce calendrier comportait trois phases.

En 2024 soit avant les jeux olympiques et jeux paralympiques, c'est le tronçon sud Saint-Denis Pleyel - Le Bourget RER qui devait être opérationnel. Puis, en 2027 et 2030, ce sont respectivement les tronçons Le Bourget RER - Triangle de Gonesse et Triangle de Gonesse - Le Mesnil-Amelot qui devaient entrer en service.

En s'en tenant donc à l'annonce évoquée ci-avant, le « report » après les jeux olympiques et jeux paralympiques ne saurait concerner que le premier tronçon, et non l'ensemble de la ligne.

Afin que la métropole ne s'arrête aux portes du Val-d'Oise, la réalisation dans les temps de la seule gare du Grand Paris express sur son territoire est, pour le département, un besoin impératif, tant en matière de mobilité que d'emploi ou encore de développement économique. En novembre 2019, le Président de la République avait d'ailleurs confirmé, suite à l'abandon des projets d'aménagement du Triangle de Gonesse, qu'il n'y aurait « pas de changement au niveau des projets de transports ».

Aussi, au regard de l'objectif et du respect de son calendrier, ainsi de la logique qui sous-tend toute réalisation de projet d'utilité publique, les collectivités tout comme les entreprises ainsi que chaque citoyenne et citoyen du département participent financièrement à ce projet.

Cependant, en cas de report de cette ligne, il ne fait nul doute que la logique de cette participation et le consentement à celle-ci seraient mis à mal. Comme l'avait souligné Monsieur le ministre de l'action et des comptes publics lors des débats sur le projet de loi n° 2272 (Assemblée nationale, XVe législature) de finances (PLF) pour 2020, « On ne peut pas vouloir le Grand Paris sans les dépenses d'infrastructures qui vont avec », la réciproque de cette affirmation étant qu'on « ne peut accepter les dépenses sans avoir l'infrastructure qui va avec ».

Voilà pourquoi il lui demande de s'engager à ce que le report de ce premier tronçon n'ait pas de conséquences sur l'horizon complet de la ligne, et qu'il confirme ainsi le calendrier prévisionnel de réalisation de cette infrastructure.

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Transmise au Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires


La question est caduque

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