Question de M. DÉTRAIGNE Yves (Marne - UC) publiée le 14/05/2020
M. Yves Détraigne souhaite appeler l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur l'impact de la pandémie sur le secteur des loisirs et de l'événementiel
En effet, avec les annulations en cascade des événements, la crise touche fortement l'ensemble des très petites, petites et moyennes entreprises (TPE et PME) concourant à l'organisation événements conviviaux.
Toutes ces entreprises, dont l'activité est marquée par une forte saisonnalité, sont fermées depuis le début du confinement et déplorent des annulations d'événements jusqu'en fin d'année civile
Frappé de plein fouet par la crise sanitaire, le secteur a reçu l'assurance d'un soutien financier de l'État. Toutefois, la reprise de l'activité étant certainement assez lointaine, il existe un vrai risque de faillite dans ce secteur qui fait travailler une multitude d'acteurs économiques
Par exemple, le secteur du mariage représente 5 milliards de chiffre d'affaires annuel dans notre pays et implique la coopération de nombreux prestataires : photographes, fleuristes, disc-jockey, salles de réception, commerces de robes de mariage et d'accessoires pour la fête, loueurs de vaisselle
En conséquence, il lui demande si le Gouvernement envisage d'inclure l'ensemble de ces prestataires dans le cadre du renforcement annoncé des dispositifs, dans le secteur « événementiel ».
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Transmise au Ministère auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance - Petites et moyennes entreprises
Réponse du Ministère auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance - Petites et moyennes entreprises publiée le 24/12/2020
Le secteur du mariage a été fortement impacté par la crise sanitaire. Dans ces conditions, le Gouvernement a veillé à soutenir ce secteur, en intégrant ses différentes composantes dans le plan tourisme (notamment les vêtements de cérémonie dans le décret n° 2020-1328 du 2 novembre 2020). Les prestataires du secteur du mariage feront l'objet d'une intégration globale dans un décret à paraître avant la fin de l'année. Ainsi, en raison de leur forte dépendance au secteur de l'évènementiel, ils bénéficient, dès 50% de perte de chiffres d'affaires :Un fonds de solidarité porté à 10 000 euros par mois pour compenser la perte de chiffre d'affaires, auxquelles peuvent bénéficier les entreprises de moins de 50 salariés ;De nouvelles exonérations totales de cotisations patronales et de crédits de cotisations pour les entreprises de 250 salariés ;Un prolongement de l'activité partielle sans reste à charge ;Des prêts garantis par l'Etat.
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