Question de Mme DARCOS Laure (Essonne - Les Républicains) publiée le 16/01/2020

Mme Laure Darcos appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l'urgence de la mise en oeuvre d'une politique publique consacrée aux maladies vectorielles à tiques. En 2016, la société de pathologie infectieuse de langue française regroupant l'ensemble des praticiens intéressés par les maladies infectieuses et tropicales avait précisé sa position sur les priorités pour la prise en charge des maladies vectorielles transmises par les tiques, la valeur diagnostique des sérologies ainsi que sur les traitements destinés aux patients infectés. Cette même année, la ministre des affaires sociales et de la santé, attentive aux inquiétudes exprimées par les malades et leurs associations, avait souhaité que soit élaboré un plan de lutte contre la maladie de Lyme et les autres maladies transmises par les tiques. Afin de mettre en œuvre l'axe stratégique 3 de ce plan qui visait à améliorer et uniformiser l'accompagnement des patients, la Haute autorité de santé avait été chargée d'élaborer un programme national de diagnostic et de soins, en lien notamment avec la société savante précitée. Cette dernière s'est toutefois refusée à cautionner les recommandations de bonne pratique émise par la Haute autorité de santé en juin 2018, considérant qu'une partie de ces recommandations ne reposait pas sur des bases scientifiques et ne proposait pas des prises en charge comparables aux recommandations internationales. Une nouvelle polémique a surgi récemment après la publication des recommandations de vingt-quatre sociétés savantes et au sujet de la création des centres de référence de prise en charge des maladies vectorielles à tiques. La confusion qui en résulte et le retard pris dans l'élaboration d'une stratégie efficace de lutte contre ces maladies et acceptée par toutes les parties nuisent aux patients souffrant de symptômes chroniques pénibles et parfois invalidants. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui préciser les mesures qu'elle entend prendre afin, non seulement de protéger les malades, mais également d'améliorer leur prise en charge.

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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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