Question de M. LONGEOT Jean-François (Doubs - UC) publiée le 03/10/2019
M. Jean-François Longeot attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la situation critique rencontrée par les malades de Lyme. En effet, trois années après le lancement du plan Lyme, l'errance médicale des patients demeure particulièrement préoccupante. De très nombreux malades demeurent dans l'attente de mesures concrètes en termes de diagnostic et de prise en charge effective, qui permettraient enfin de mettre un terme à la situation de souffrance, voire de danger dans laquelle se trouvent bon nombre d'entre eux. En dépit de la recommandation de bonne pratique publiée en 2018 par la haute autorité de santé, et de l'urgence de la situation, on ne peut que constater la quasi inexistence des budgets alloués à la recherche. Cette dernière apparait pourtant comme l'unique moyen de mettre fin aux controverses dont les malades sont les premières victimes. Aussi, il lui demande de lui préciser les intentions su Gouvernent sur ce sujet de santé publique préoccupant et lui demande de bien vouloir allouer les crédits nécessaires au budget pour 2020.
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Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée le 30/01/2020
L'instruction DGS/VSS1/DGOS/PF2/2018/258 du 26 novembre 2018 organise la prise en charge des patients consultant pour une maladie vectorielle à tiques selon trois niveaux de recours : la médecine ambulatoire, des centres de compétence répartis sur le territoire et cinq centres de référence. Ces derniers sont chargés de coordonner la médecine de ville et les centres de compétence, d'identifier les meilleures pratiques et de mener des actions de recherche clinique pour faire progresser les connaissances au bénéfice des patients. Cette organisation des soins poursuit le double objectif d'apporter aux patients le diagnostic le plus précis et la meilleure solution thérapeutique, et de mener, à partir de l'observation de l'ensemble des dossiers des patients, des études sur la pathologie elle-même, ses formes cliniques et la réponse au traitement. Les résultats les plus importants seront partagés avec la communauté médicale pour le bénéfice des patients. Les centres de référence ont été nommés par arrêté ministériel et les agences régionales de santé finalisent l'identification des centres de compétence. Un budget total de 1,5 million d'euros sera consacré annuellement au fonctionnement des centres de référence. D'autres actions de recherche sont également financées dans le cadre du plan de prévention de lutte contre les maladies vectorielles à tiques.
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