Question de M. LOUAULT Pierre (Indre-et-Loire - UC-R) publiée le 23/05/2019
M. Pierre Louault attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l'augmentation du numerus clausus. Le Gouvernement a décidé d'accroître le nombre des élèves pouvant poursuivre en deuxième ou troisième année leurs études de médecine, et ce dès la rentrée 2019. Cela représente une capacité augmentée de près de 10 % sur le plan national.
Cette décision répond à une véritable problématique conjoncturelle et actuelle qu'est la désertification médicale et il s'agit d'une évolution positive tant pour nos étudiants que pour les populations rurales ou urbaines.
Néanmoins, la région Centre-Val de Loire se trouve exclue de ce dispositif, alors qu'il s'agit d'une région qui cumule à la fois l'un des taux les plus faibles de places en médecine par rapport à sa population (2,74 % du numerus clausus national alors que la population représente représente 3,83 % de la population française) et une désertification médicale conséquente bien au-delà de la moyenne nationale (124 médecins pour 100 000 habitants alors qu'au niveau national on décompte 153 médecins pour la même proportion d'habitants).
La région a investi de façon considérable aux côtés des collectivités locales pour l'implantation d'une centaine de maisons de santé pluridisciplinaires, ce qui fait d'elle une région leader.
C'est pourquoi il souhaiterait que l'Etat puisse accompagner ces efforts et inclure la région Centre-Val de Loire en augmentant également le numerus clausus de celle-ci.
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Transmise au Ministère des solidarités et de la santé
La question est caduque
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