Question de M. MIZZON Jean-Marie (Moselle - UC) publiée le 23/05/2019
M. Jean-Marie Mizzon attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur la situation de plus en plus délicate de la société TMD Friction à Creutzwald en Moselle.
Cette société, reprise en 2017 par le groupe japonais Nisshinbo, fabrique des plaquettes de freins. Son excellente réputation en matière de qualité et de sécurité des pièces fournies ne lui permet cependant pas d'obtenir les marchés nécessaires au maintien de son activité et menace de plus en plus un site qui emploie à l'heure actuelle 160 personnes.
Une main-d'œuvre et des coûts salariaux bien meilleur marché en Roumanie ou en Inde et des constructeurs français, Renault et Peugeot, qui ne font plus du tout appel à ses services, expliquent cette situation désormais critique.
Et, aujourd'hui, seule une préférence nationale pourrait sauver TMD Friction. Ainsi, pour peu que l'État, premier actionnaire de Renault, prenne fait et cause auprès de ce constructeur pour cette entreprise emblématique du territoire mosellan et qu'il intervienne aussi auprès de Peugeot, le site pourrait être maintenu et continuer à produire.
Tout ceci interviendrait pour le plus grand profit de l'emploi dans une région déjà bien affectée par des restructurations, la dernière en date étant la fermeture de la tranche charbon d'Émile-Huchet à Carling.
Aussi, il souhaite que cette volonté politique se manifeste dans les meilleurs délais et il lui demande si le ministère de l'économie et des finances est prêt à s'engager dans cette bataille pour la défense de l'emploi à TMD Friction à Creutzwald.
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Transmise au Ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique
La question est caduque
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