Question de M. DÉTRAIGNE Yves (Marne - UC) publiée le 07/03/2019

M. Yves Détraigne appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la récente publication d'une liste de médicaments à éviter en raison des risques sanitaires « disproportionnés » qu'ils font courir aux patients.

En effet, chaque année depuis sept ans, la revue Prescrire actualise sa liste noire des médicaments qui seraient, selon elle, plus dangereux qu'utiles. Pour 2019, six médicaments ont été ajoutés à la liste qui recense désormais 93 médicaments (dont 82 vendus en France). Ce recensement est établi sur la base des analyses qu'elle a publiées de 2010 à 2018.

Le registre des traitements critiqués – cancer, diabète, arthrose, allergies, maladie de peau, d'Alzheimer, sexualité, toux, arrêt du tabac, etc. – est vaste, pour des maux graves ou bénins. Les médicaments en cause sont nouveaux ou anciens et dépassés, voire pas plus performant qu'un placebo.

On ne peut que partager l'objectif de la revue qui souhaite aider à choisir des soins de qualité, pour d'abord ne pas nuire aux patients et pour éviter des dégâts. Aussi, il lui demande si elle entend renforcer le rôle de l'Agence française de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qui intervient dans l'évaluation de l'efficacité d'un traitement après sa commercialisation.

- page 1217

Transmise au Ministère des solidarités et de la santé


La question est caduque

Page mise à jour le