Question de M. BONHOMME François (Tarn-et-Garonne - Les Républicains-A) publiée le 18/10/2018
M. François Bonhomme interroge M. le ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur le financement français d'organisations non gouvernementales (ONG) promouvant la violence et l'antisémitisme.
La ville de Grenoble a accueilli la première université d'été solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens du 22 au 26 août 2018. Cet événement était notamment organisé par quelque soixante-dix organisations dont la campagne « boycott désinvestissement sanctions » (BDS).
La campagne BDS y a notamment présenté différentes actions en cours contre les « banques françaises ayant des liens avec des banques et entreprises israéliennes acteurs de la colonisation, entreprises du secteur des transports publics engagées dans des projets renforçant la colonisation à Jérusalem-est, distributeurs de produits des colonies ».
Il s'étonne par là-même qu'un tel événement ait pu recevoir le soutien remarqué de l'agence française de développement (AFD).
Dans le même sens, au début de l'année 2017, l'association radicale « union juive française pour la paix » (UJFP) s'est vu attribuer plusieurs dizaines de milliers d'euros d'aides publiques en provenance du commissariat général à l'égalité des territoires (CGET) dans le cadre d'un programme dit de « lutte contre les discriminations ». La prévention et la lutte contre les discriminations font en effet partie de prérogatives centrales du CGET.
Il regrette toutefois que ces fonds publics, émanant d'un opérateur de l'État chargé d'une mission de service public, aient été détournés de leur objectif initial. L'UJFP a en effet préféré utiliser cette subvention publique afin de participer à la production de clips vidéos violents accusant la France de racisme d'État et manifestant la sympathie et la complaisance de l'UJFP pour les tenants de l'islamisme radical.
Le CGET a par conséquent demandé que son logo soit retiré du site web de l'UJFP, engageant dans le même temps une procédure de recouvrement auprès de l'UJFP en février 2018.
Il souhaite donc savoir comment et par quels moyens le Gouvernement entend veiller à ce que les opérateurs de l'État et les institutions financières publiques consacrent leurs moyens à leurs véritables missions et éviter que l'argent public finance des activités promouvant la violence et l'antisémitisme.
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Transmise au Ministère de l'Europe et des affaires étrangères
La question est caduque
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