Question de M. BRISSON Max (Pyrénées-Atlantiques - Les Républicains) publiée le 13/09/2018
M. Max Brisson appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la confusion résultant de l'application de la réforme de l'orthographe proposée en 1990 par l'Académie française et généralisée à partir de 2016.
Les parents d'élèves sont nombreux à alerter les élus sur leurs difficultés quotidiennes. La mise en oeuvre de cette réforme entraîne une disparité dans l'écriture des manuels, perturbante pour l'enfant. À titre d'exemple, les dictionnaires pour enfants placent la nouvelle orthographe en première entrée, ceux pour adultes en seconde entrée
Ces incohérences sont perturbantes pour l'apprentissage, les parents en ont bien conscience, et évitent l'achat de manuels rédigés avec la nouvelle orthographe.
De plus, la réforme de l'orthographe alimente les discriminations et creuse le fossé générationnel. Les enfants ayant accès à des études plus longues ou venant d'un milieu social et éducatif plus aisé maîtriseront l'orthographe traditionnelle, qu'ils pourront utiliser afin de postuler à un emploi auprès d'un recruteur ayant appris la même orthographe. Les journaux français et étrangers continuent d'utiliser l'écriture traditionnelle, tout comme les responsables politiques, économiques
Il l'interroge donc sur les moyens qu'il entend déployer afin de remédier à cette situation.
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Transmise au Ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse
La question est caduque
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