Question de M. CHAIZE Patrick (Ain - Les Républicains) publiée le 09/08/2018

M. Patrick Chaize interroge Mme la ministre, auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports sur la fermeture du site de la sûreté ferroviaire de Bourg-en-Bresse, depuis le 1er juillet 2018.
Assermentés, en tenue ou en civil armés, les agents de la sécurité ferroviaire accomplissent 24 heures sur 24 des missions indispensables de conseil, de prévention, de protection des personnes ainsi que des biens et équipements de la SNCF. Sollicitées de toute part, les forces régaliennes peuvent compter sur la vigilance et la présence sur le terrain, des agents du service de sécurité interne de la SNCF, pour lutter contre les incivilités et les actes de malveillance en milieu ferroviaire.
Leur pouvoir a d'ailleurs été renforcé par la loi n° 2016-339 du 22 mars 2016 relative à la prévention et à la lutte contre les incivilités, contre les atteintes à la sécurité publique et contre les actes terroristes dans les transports collectifs de voyageurs.
L'organisation de la sûreté ferroviaire doit s'appuyer sur un maillage territorial fort et une réelle capacité de réponse opérationnelle, dans un contexte national qui a fait de la lutte contre l'insécurité une priorité. Aussi, la fermeture du site de Bourg-en-Bresse suscite depuis quelques semaines une inquiétude profonde de la part des usagers qui voient disparaître un service de sécurité de proximité rassurant auquel ils sont légitimement attachés.
Aussi, il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend prendre afin de rétablir les moyens opérationnels nécessaires à la couverture de l'Ain dans son ensemble, de telle sorte que la sûreté des voyageurs soit pleinement assurée tant sur le réseau qu'en gare de Bourg-en-Bresse ou dans les trains.

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Transmise au Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires


La question est caduque

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