Question de M. DECOOL Jean-Pierre (Nord - Les Indépendants-A) publiée le 03/05/2018
M. Jean-Pierre Decool attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé à propos du bilan de l'épidémie de grippe de 2018.
Si celle-ci s'est étendue sur une plus longue période, elle semble être moins meurtrière que l'année précédente qui comptabilisait 14 000 morts. Il lui demande si cela s'explique par une meilleure efficacité vaccinale.
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Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée le 30/08/2018
Bien que la mortalité imputable à la grippe saisonnière lors de l'épidémie 2017-2018 ait été un peu moins élevée que lors de la saison précédente, elle a toutefois atteint le chiffre de 13 000 décès ce qui constitue un niveau très élevé. La saison 2016-2017 avait été marquée par une circulation quasi exclusive de virus A/ (H3N2) particulièrement sévère chez les personnes de plus de 65 ans. Lors de la saison 2017-2018, deux virus ont circulé successivement : le virus A (H1N1) et le virus B (Yamagata). Ce virus de type B a été responsable d'une forte létalité chez les personnes âgées. Les facteurs pouvant expliquer la gravité de la grippe sont liés à la fois aux souches de virus circulants, à l'efficacité vaccinale, à la dynamique de l'épidémie, à sa durée ainsi qu'au niveau de couverture vaccinale. Une épidémie de grippe est toujours imprévisible, tout comme sa sévérité ; c'est pourquoi la recommandation de vaccination mais aussi le respect des mesures barrières sont essentiels au contrôle de l'épidémie et par conséquent à la mortalité qui lui est imputable.
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