Question de Mme IMBERT Corinne (Charente-Maritime - Les Républicains-R) publiée le 25/01/2018
Mme Corinne Imbert attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la situation des personnes atteintes du glaucome. En France près d'1,5 million de personnes souffrent du glaucome et un tiers d'entre eux l'ignorent. Cette pathologie se caractérise par une évolution longtemps asymptomatique. De ce fait la maladie est souvent constatée à un stade déjà trop avancé, entraînant d'importantes situations de dépendance et de handicap. À ce jour il n'existe ni recommandation sur la prise en charge diagnostique et thérapeutique du glaucome, ni de campagne de dépistage organisée. Les techniques de chirurgie micro-invasives permettent d'apporter des réponses aux éventuels problèmes d'observance, de polymédication et d'iatrogénie. Un meilleur accès à ces technologies innovantes permettrait d'améliorer l'organisation des soins. Aussi lui demande-t-elle si le Gouvernement entend mener une action afin de favoriser le dépistage du glaucome et, par la suite, de démocratiser l'accès aux technologies innovantes pour les patients devant être opérés de cette maladie.
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Réponse du Ministère des solidarités et de la santé publiée le 24/05/2018
La haute autorité de santé a publié en novembre 2006 un rapport sur la problématique et les perspectives du dépistage et du diagnostic précoce du glaucome. Ce rapport concluait l'absence de pertinence de la mise en uvre d'un programme national de dépistage systématique du glaucome, au vu notamment de l'absence de test diagnostic spécifique à un stade précoce et de la nécessité d'utiliser une association de plusieurs tests. Il manquait en outre des données épidémiologiques (prévalence et facteurs de risque) ainsi que la standardisation de la stratégie diagnostique et de prise en charge. L'opportunité d'établir des recommandations va être étudiée dans le nouveau contexte actuel.
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