Question de Mme BENBASSA Esther (Paris - CRCE-R) publiée le 15/11/2017
Question posée en séance publique le 14/11/2017
Mme Esther Benbassa. Les autorités israéliennes ont annoncé qu'elles refuseraient l'entrée sur leur territoire à des élus français, parmi lesquels sept parlementaires, issus des diverses gauches et qui s'apprêtaient à se rendre en Israël pour porter un message de paix et de fraternité et afin d'alerter sur la situation des prisonniers politiques palestiniens. Cette délégation entendait également rencontrer l'avocat franco-palestinien Salah Hamouri, en détention administrative en Israël depuis quatre-vingt-quatre jours.
Le motif de ce refus d'entrée serait d'abord le supposé soutien de la délégation au mouvement international Boycott, désinvestissement et sanctions. Connu sous l'acronyme BDS, ce mouvement vise à dénoncer et à punir la poursuite de l'occupation en Cisjordanie. Or le soutien supposé des responsables politiques concernés au BDS est loin de constituer une menace pour Israël et relève des convictions personnelles de chacun. Il s'agit en réalité de prétextes de dernière minute, vu que ce voyage, initié par l'association pour le jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises, l'AJPF, avait été préparé en collaboration avec le consulat français de Jérusalem.
Que compte faire le gouvernement français pour remédier à cette décision inique ? (Applaudissements sur les travées du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.)
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Réponse du Secrétariat d'État auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères publiée le 15/11/2017
Réponse apportée en séance publique le 14/11/2017
Le texte de cette réponse n'est pas disponible en format numérique.
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