Question de M. CORNU Gérard (Eure-et-Loir - Les Républicains) publiée le 27/07/2017

M. Gérard Cornu attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur tout l'intérêt des pratiques avancées pour lutter contre la désertification médicale.
Les mesures prises au cours des quinze dernières années pour inciter les médecins généralistes à s'installer dans les territoires sous-dotés ont montré leurs limites. Voire, dans un contexte de vieillissement de notre population, la désertification s'intensifie dans de nombreuses régions.
La création de maisons de santé pluridisciplinaires, à l'initiative et à la charge des collectivités pour l'essentiel, ne saurait suffire, pas plus que la télémédecine dont le développement est souvent évoqué mais ne peut apporter qu'une réponse partielle, ni encore le recours à des médecins étrangers. La création du statut de praticien territorial de médecine générale aux revenus garantis sous le gouvernement précédent n'a pas donné, non plus, les résultats escomptés.
Le métier d'infirmière de pratique avancée pourrait être une des réponses à cette problématique, si l'on prend appui sur l'expérience de certains pays étrangers où ce métier a été créé.
Un cadre juridique pour les pratiques avancées a d'ailleurs été créé par la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé. Un décret en Conseil d'État, pris après avis de l'académie nationale de médecine et des représentants des professionnels de santé concernés, doit définir pour chaque profession d'auxiliaire médical les domaines d'intervention étendus.
Insistant sur tout l'intérêt d'une sortie rapide dudit décret s'agissant des infirmières dont les cabinets maillent notre territoire, il lui demande si le Gouvernement envisage une parution dans les toutes prochaines semaines.

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