Question de Mme RIOCREUX Stéphanie (Indre-et-Loire - La République En Marche) publiée le 13/07/2017
Mme Stéphanie Riocreux appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l'importance en termes sanitaires et d'égalité de la lutte contre l'obésité et le surpoids. En effet, les études confirment que l'obésité constitue une maladie chronique d'évolution pandémique. Ainsi, celle publiée dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire du 25 octobre 2016 et intitulée « prévalence du surpoids, de l'obésité et des facteurs de risque cardio-métaboliques dans la cohorte constance » conclut sévèrement : « l'excès de poids concerne près de la moitié de la population en France. Ces données confirment l'importance de cette pathologie nutritionnelle en termes de santé publique. » Cette étude, qui porte sur 28 895 participants âgés de 30 à 69 ans en 2013, indique que le pourcentage d'obésité globale (soit un indice de masse corporelle ou IMC rapport de la masse en kilos divisée par la taille, en mètre, au carré supérieur à 30) est de 15,8 % pour les hommes et 15,6 % pour les femmes, tandis que le surpoids (IMC supérieur à 25) concerne 41 % des hommes et 25,3 % des femmes. Outre ce déséquilibre entre les deux sexes le taux d'obésité apparaît inversement corrélé à la situation socio-économique. L'écart est particulièrement spectaculaire chez les femmes, évoluant de 7 % de femmes obèses disposant d'un revenu mensuel d'au moins 4 200 euros à 30 % pour celles ayant moins de 450 euros. Cette maladie accroît le phénomène de désocialisation. Les enfants atteints, en particulier, sont souvent déscolarisés car harcelés. Les causes sont depuis longtemps identifiées : une exposition aux perturbateurs endocriniens contenus dans les produits industriels qui modifient le métabolisme ; des comportements alimentaires de type addictif ; une activité physique pas ou mal adaptée. Une prise en charge du comportement alimentaire et des activités sportives conseillées permettrait d'éviter le développement des pathologies du diabète ou des maladies cardiovasculaires. En conséquence, elle lui demande quelles actions elle compte développer, notamment à l'attention des populations socialement et économiquement vulnérables, afin de lutter contre cette maladie.
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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.
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