Question de M. FOURNIER Jean-Paul (Gard - Les Républicains) publiée le 29/06/2017
M. Jean-Paul Fournier attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur le tirage au sort des étudiants pratiqué pour l'entrée dans les universités françaises. Alors qu'aucune université dans le monde ne départage ses candidats à pile ou face, une circulaire a été publiée du Journal officiel le 27 avril 2017 pour sécuriser juridiquement le recours à l'aléa. Ce dernier, s'il est pratiqué en dernier ressort, une fois examinés le critère géographique et celui de l'ordre des vœux des bacheliers effectué sur la plate-forme admission post boc (APB), est de plus en plus fréquent, en raison de l'augmentation du nombre de candidats par rapport à 2016.
Cette année, dans la seule région Île-de-France, 857 jeunes qui voulaient effectuer des études de médecine se sont retrouvés sans université à l'issue du premier tour d'APB, quelle que soit la qualité de leur dossier. Cette non-sélection au nom de l'égalitarisme à tous crins aboutit à d'immenses gâchis. À l'issue d'une étude effectuée sur six ans, un président d'une université de médecine qui accueille 12 % de bacheliers non venus de la filière scientifique, avoue qu'aucun, en six ans, n'a décroché le concours.
Il lui demande donc de lui donner l'assurance de la suppression, dès 2018, de ce tirage au sort pour l'entrée en université, au profit d'exigences minimales ou « prérequis » relevant de la méritocratie républicaine.
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La question est caduque
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