Question de M. RAPIN Jean-François (Pas-de-Calais - Les Républicains) publiée le 16/02/2017
M. Jean-François Rapin attire l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur les difficultés que rencontrent les éditeurs et les libraires et plus particulièrement ceux qui n'ont pas d'accord préférentiel avec un diffuseur ou un distributeur, à envoyer des ouvrages par la Poste. En effet, depuis 2015, il n'est plus possible de poster un livre au tarif « lettre » si l'enveloppe fait plus de trois centimètres d'épaisseur. Les expéditeurs doivent désormais utiliser le tarif « colissimo » dont le tarif est généralement bien plus onéreux (entre huit et douze euros). Cela inquiète les acteurs indépendants de la création littéraire qui s'interrogent légitimement sur la pérennité de leur activité et représente une réelle entrave à la diffusion de la culture et de la connaissance sur notre territoire. Un tarif de moins de deux euros destiné à l'envoi de livres vers l'étranger existe, leur permettant aisément de diffuser des ouvrages au-delà de nos frontières. Aussi, afin de soutenir les éditeurs et libraires indépendants français, il souhaiterait connaître la position du Gouvernement à cet égard et ce qu'il compte entreprendre afin de créer un tarif postal préférentiel pour les envois de livres à destination de la France, comme cela est d'ores et déjà le cas dans d'autres pays européens.
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Transmise au Ministère de la culture
La question est caduque
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