Question de M. LAURENT Daniel (Charente-Maritime - Les Républicains) publiée le 15/09/2016
M. Daniel Laurent attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la forte diminution du nombre de gynécologues médicaux en exercice, au cours de ces dernières années. Dans cinq départements, il n'y a plus aucun gynécologue médical. Dans cinquante-deux autres, la densité est, selon les critères de l'ordre des médecins, considérée comme faible. Malgré le rétablissement de la spécialité en 2003 et la progression du nombre de postes d'internes ouverts pour la formation de nouveaux gynécologues médicaux, la situation reste préoccupante pour le suivi de la santé des femmes. La conséquence d'une telle situation pourrait être le renoncement au suivi gynécologique, compte tenu de certains délais pour obtenir un rendez-vous, parfois plusieurs mois. Les professionnels de santé ne doivent pas être opposés entre eux. Les femmes ont besoin de sages-femmes, de généralistes et de gynécologues, médicaux et obstétriciens selon les circonstances de leur vie. Il est donc urgent que les pouvoirs publics prennent des mesures exceptionnelles pour la formation d'un nombre beaucoup plus conséquent de gynécologues médicaux. En conséquence, il lui demande quelles sont les mesures qu'elle compte mettre en œuvre en la matière.
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Transmise au Ministère des solidarités et de la santé
La question est caduque
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