Question de M. LEFÈVRE Antoine (Aisne - Les Républicains) publiée le 10/03/2016

M. Antoine Lefèvre attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le problème du non-remplacement des professeurs absents.
Les collèges et lycées sont régulièrement impactés, la procédure de remplacement n'étant lancée qu'au-delà d'une absence de deux semaines.
Une association nationale de parents d'élèves a recensé, en février 2016, « plus de 6 000 jours d'enseignement perdus depuis septembre 2015 ».
Une telle situation ne peut plus durer, car c'est bien la continuité du parcours scolaire de très nombreux élèves en France qui est menacée.
Entre le rapport de la Cour des comptes « Gérer les enseignants autrement » de mai 2013, qui préconisait l'annualisation de leur temps de travail et soulignait la problématique de la « monovalence » des enseignants, et celui
du médiateur de l'éducation nationale annonçant un taux de remplacement inférieur à 40 % pour les absences de courtes durées, l'éducation nationale ne saurait non plus continuer à imposer aux autres enseignants de devoir accueillir dans leurs classes de manière répétée et prolongée les élèves de leurs collègues absents, faute de remplaçant.
Ainsi, ce sont à la fois les élèves sans professeur qui sont pénalisés mais également les élèves des classes qui les accueillent temporairement, car la surcharge des classes nuit à l'apprentissage, sans oublier l'organisation de ces enseignants qui ne sont plus en mesure d'appliquer correctement les programmes.
Or le ministère ayant indiqué que le problème chronique du non-remplacement constituait l'une de ses préoccupations majeures, il lui demande donc quelles sont les mesures volontaristes engagées pour que les enseignants absents soient davantage remplacés.

- page 917

Transmise au Ministère de l'éducation nationale


La question est caduque

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