Question de Mme MORIN-DESAILLY Catherine (Seine-Maritime - UDI-UC) publiée le 11/02/2016
Mme Catherine Morin-Desailly interpelle Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les disparités que connaissent les territoires quant à la suppression des classes bi-langues et européennes dans le cadre de la réforme des collèges pour la rentrée de 2016.
Ces classes bi-langues et européennes ont participé depuis leur création en 2004, à la relance de l'enseignement des langues étrangères et notamment de l'allemand, y compris dans les zones rurales et d'éducation prioritaire.
Par ailleurs, ces classes participent aux bonnes relations entre les pays concernés et notre pays, et contribuent à l'appropriation de l'identité européenne par nos enfants.
Aujourd'hui, malgré la communication du Gouvernement, l'inquiétude de la communauté éducative, des parents d'élèves et des élus est grande car il est manifeste que tous les collèges ne sont pas logés à la même enseigne. Le variations s'avèrent très importantes d'une académie à l'autre car le choix du maintien des classes bi-langues est entre les mains des recteurs. Les suppressions s'observent majoritairement dans les petits collèges de province et en milieu rural. L'académie de Caen passe ainsi d'une soixantaine de classes bi-langues à trois seulement. Seul Paris semble épargné.
Avec une telle opacité et de telles inégalités de traitement, le Gouvernement nourrit les inégalités territoriales, tout en allant à l'encontre des objectifs nationaux d'intensification de l'apprentissage des langues étrangères.
Aussi souhaite-t-elle savoir quelles actions le Gouvernement entend entreprendre pour contenir les trop grandes disparités dans la disparition des classes bi-langues et, ainsi, ne pas pénaliser les élèves de tous les territoires qui souhaitent apprendre une langue étrangère et s'ouvrir à d'autres cultures.
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Transmise au Ministère de l'éducation nationale
La question est caduque
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