Question de M. FOURNIER Jean-Paul (Gard - Les Républicains) publiée le 24/12/2015
M. Jean-Paul Fournier expose à Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche les dangers qui planent sur la qualité de l'éducation physique et sportive (EPS) pour les élèves du primaire et du secondaire.
Alors que ces activités devraient, via les enseignants, contribuer à promouvoir, par l'exercice et le dépassement physique, le respect de l'éthique et des valeurs du sport, il semble qu'elles soient vidées de leur sens : d'une part, en raison de la publication des nouveaux programmes d'EPS, qui ne mentionnent pas la nature des activités proposées par les enseignants et donc pratiquées par les élèves ; d'autre part, à cause de la suppression de l'évaluation sportive du diplôme national du brevet (DNB). Pourtant, la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République avait consacré le sport comme élément de lutte contre les inégalités sociales et territoriales, participant à « l'éducation à la santé et à la citoyenneté ». Ainsi, on comprend aisément les inquiétudes des professeurs d'EPS et, plus largement de l'ensemble des acteurs du monde sportif, qui y voient une tendance très négative pour l'enseignement de cette discipline et la place du sport dans notre société.
C'est pourquoi il lui demande dans quelle mesure des réponses concrètes pourraient être données pour rassurer les enseignants en définissant plus clairement les programmes et en étudiant les possibilités de réintroduire l'évaluation sportive pour obtenir le DNB.
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Transmise au Ministère de l'éducation nationale
La question est caduque
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