Question de Mme MICOULEAU Brigitte (Haute-Garonne - UMP) publiée le 05/02/2015
Mme Brigitte Micouleau attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les nombreux dysfonctionnements constatés depuis plusieurs semaines au sein du collège Bellefontaine de Toulouse.
Depuis le 27 novembre 2014, cet établissement, retenu comme l'un des collèges préfigurateurs des réseaux d'éducation prioritaire renforcée (REP +), connaît un mouvement social qui porte sur les conditions de mise en œuvre de la nouvelle éducation prioritaire.
Avant les vacances de décembre 2014, la rectrice de l'académie de Toulouse, s'adressant directement à l'ensemble de la communauté scolaire, rappelait que le collège Bellefontaine bénéficiait « d'ores et déjà d'une dotation supérieure de 52 % à ce qu'elle serait si le collège n'était pas en éducation prioritaire renforcée. » Proposant une médiation dès la reprise des cours, en janvier 2015, elle espérait que les élèves puissent reprendre le plus rapidement possible le chemin du collège en toute sérénité.
Quatre semaines plus tard, il semble pourtant que la situation au sein de cet établissement n'aille pas en s'améliorant. De nouvelles journées de grève ont été enregistrées ; des parents d'élèves ont fait état de bulletins de notes non remis, ou encore de conseils de classe se tenant avec seulement un ou deux professeurs, voire, parfois, aucun. Ces mêmes parents témoignent de cas d'élèves fragiles, ne pouvant être aidés chez eux, aujourd'hui victimes de décrochage. Et ils assurent qu'une quarantaine de parents d'élèves des écoles primaires de ce quartier, échaudés par ces dysfonctionnements, ne veulent déjà plus inscrire leur enfant en sixième au collège Bellefontaine pour la prochaine rentrée.
Face à cette situation, elle souhaite savoir, d'une part, quelles dispositions elle entend prendre pour que le collège de Bellefontaine retrouve sans tarder le fonctionnement paisible et propice à un enseignement de qualité qu'élèves et parents sont en droit d'attendre dans n'importe quel établissement républicain et, d'autre part, quelles mesures spécifiques, en termes de rattrapage ou de soutien, pourraient être proposées aux élèves, en particulier à ceux qui préparent le diplôme national du brevet.
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Transmise au Ministère de l'éducation nationale
La question est caduque
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