Question de M. SUEUR Jean-Pierre (Loiret - SOC) publiée le 05/02/2015

M. Jean-Pierre Sueur attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur la situation des personnes atteintes de dyspraxie.
La dyspraxie se caractérise par des anomalies de la planification et de l'automatisation des gestes volontaires. Il s'agit d'un handicap qui, n'étant pas visible n'est, trop souvent, pas reconnu comme tel, en dépit des termes de la circulaire interministérielle n° 2002-024 du 31 janvier 2002. Cette absence de reconnaissance effective de ce handicap apparaît comme injustifiée et très pénalisante pour les personnes concernées. En effet, dès le plus jeune âge, il faut pouvoir mettre en œuvre, et donc financer, les rééducations appropriées, ce qui nécessite le concours de spécialistes de l'orthoptie, de l'ergothérapie, de l'orthophonie, de la psychomotricité ainsi que de psychologues. À l'âge adulte, cette non-reconnaissance se traduit par des difficultés pour l'insertion professionnelle et la recherche d'emploi, dans un contexte marqué, de surcroît, par un taux de chômage élevé. Il lui demande en conséquence, en premier lieu, quelles dispositions elle compte prendre pour une vraie reconnaissance de ce handicap et, en second lieu, quelles initiatives elle compte prendre auprès des responsables des maisons départementales des personnes handicapées ainsi que de Pôle emploi et d'organismes comme Cap emploi pour que les personnes touchées par ce handicap puissent être effectivement accompagnées et aidées dans leur recherche d'emploi et leur insertion professionnelle.

- page 227

Transmise au Ministère des solidarités et de la santé


La question est caduque

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