Question de M. FONTAINE Michel (La Réunion - UMP) publiée le 25/12/2014
M. Michel Fontaine appelle l'attention de Mme la secrétaire d'État, auprès de la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion sur l'organisation et la gestion du dispositif de l'aide alimentaire à La Réunion.
Alors que ceux-ci font l'objet d'une expérimentation à La Réunion, cette dernière ne semble pas correspondre aux réalités locales.
En effet, si l'État doit être garant de la légitimité des acteurs, du contrôle et de l'hygiène, notamment pour la traçabilité des produits, l'organisation territoriale, elle, doit se faire à un niveau d'extrême proximité.
En ce sens, elle doit être l'affaire des associations distributrices, appuyées par les centres communaux d'action sociale et, de fait, par les communes.
Dans le sud de l'île, la Banque alimentaire assure la distribution de cette aide et fonctionne de manière efficiente grâce à un fort réseau partenarial aux résultats intéressants et permettant aux usagers de bénéficier de produits locaux correspondant aux habitudes alimentaires réunionnaises.
Pourtant, l'expérimentation aurait pour effet de réduire le transfert de la compétence de la distribution à l'AREP (Association réunionnaise d'éducation populaire), ce qui réduirait le rôle des banques alimentaires à un simple rôle de dépôt alors qu'un certain nombre d'investissements ont été réalisés pour lutter contre l'urgence sociale des ménages du sud en situation de précarité.
Au regard de leur organisation ne permettant pas à ce jour de disposer des capacités logistiques permettant l'approvisionnement des associations, les sites étant trop éloignés et les capacités financières de l'AREP étant trop faibles, il la prie de lui indiquer sa position sur cette situation et ses intentions en l'espèce.
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Transmise au Secrétariat d'État auprès du Premier ministre, chargé des personnes handicapées
La question est caduque
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