Question de M. CAMBON Christian (Val-de-Marne - UMP) publiée le 26/12/2013
M. Christian Cambon attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le statut des sages-femmes.
Après une première année commune aux études de santé (PACES), les étudiants sélectionnés poursuivent leur formation en deux phases de deux ans chacune dans des écoles rattachées aux unités de formation et de recherche (UFR) de la faculté de médecine de la région. Cinq années sont donc nécessaires pour accéder au diplôme de sage-femme. Or, elles ont le même statut que les aides-soignantes et les psychologues.
Il lui demande quels moyens elle souhaite mettre en place afin de valoriser leur travail et leur responsabilité qui est engagée pour chaque accouchement.
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Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée le 03/04/2014
Les travaux mis en place depuis fin 2013 par la ministre des affaires sociales et de la santé avec les représentants des sages-femmes ont abouti à des avancées majeures pour la profession. Depuis le début de la mobilisation des sages-femmes, la ministre des affaires sociales et de la santé s'est montrée particulièrement attentive aux attentes des sages-femmes et à la nécessaire cohésion de la communauté hospitalière. La ministre a annoncé un plan d'ensemble le 4 mars 2014 comprenant cinq mesures concrètes qui concourent à la reconnaissance et à la revalorisation de la profession de sage-femme : la création d'un statut médical de sages-femmes des hôpitaux : la ministre s'est engagée à créer ce statut dans la fonction publique hospitalière ; des compétences médicales valorisées : la ministre des affaires sociales et de la santé s'engage à ce que l'ensemble des activités qui relèvent des compétences des sages-femmes fasse l'objet d'une large communication auprès des autres professionnels de santé et du grand public ; des responsabilités nouvelles : lorsque le projet médical prévoit la création d'unités fonctionnelles, la responsabilité pourra en être confiée à une sage-femme, en articulation étroite avec les gynécologues-obstétriciens, les anesthésistes-réanimateurs et les pédiatres ; la formation des sages-femmes renforcée : le statut des étudiants en maïeutique de 4e et 5e année sera amélioré. Leur niveau de rémunération sera aligné sur celui des étudiants en médecine ; la revalorisation des rémunérations : la ministre s'est engagée à ce que la revalorisation des salaires intervienne rapidement et tienne compte du niveau de responsabilité des sages-femmes.
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