Question de M. TÜRK Alex (Nord - NI) publiée le 31/10/2013
M. Alex Türk attire l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication à propos de l'incendie survenu le lundi 7 août 2013 à la Bibliothèque nationale de France. La partie endommagée se trouvait à l'angle nord-ouest du bâtiment. C'est dans un emplacement où le désamiantage venait de se terminer que le feu a pris, comme le précise le communiqué du ministère. Il semble que l'alerte n'a pas été donnée par un système de détection propre au bâtiment mais par un riverain qui a appelé les pompiers situés à proximité. Il lui demande quelles mesures sont envisagées pour remédier à ce qui semble être une défaillance.
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Réponse du Ministère de la culture et de la communication publiée le 20/03/2014
Un départ d'incendie a affecté le 5 août 2013 une zone en travaux du site « Richelieu » de la Bibliothèque nationale de France. Cet incendie, qui a causé de faibles dégâts matériels sur une superficie d'environ 100 m², était localisé sous les toits dans une zone de désamiantage des locaux, confinée et sous cloisons étanches. Une alarme de défaut de pression avait bien détecté une anomalie indéterminée sur un extracteur de particules d'amiante et un agent de surveillance de l'entreprise sous-traitante était en train d'arriver sur les lieux lorsqu'un riverain a alerté les pompiers. Plusieurs mesures ont été prises ou rappelées suite à ce départ de feu : les coffrets d'alimentation électrique sont désormais coupés manuellement chaque soir après la fermeture du chantier ; ultérieurement, cette coupure sera déterminée par une horloge. Un système de détection incendie a été mis en place dans les locaux patrimoniaux (salle « Labrouste », salle de lecture des Manuscrits, galerie « Viennot » et aile « Petits Champs ») où le chauffage nécessite le maintien du courant électrique pendant la nuit. Le désamiantage est désormais terminé, mais en cas de désamiantage complémentaire, l'alarme de défaut de dépression pour les extractions des zones en désamiantage serait directement renvoyée au Service prévention et sécurité incendie (SPSI), installé au sein du quadrilatère « Richelieu », et non plus seulement à l'entreprise sous-traitante. Les rondes faites par le SPSI dans le cadre des permis feu se poursuivent naturellement comme précédemment.
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