Question de M. LE SCOUARNEC Michel (Morbihan - CRC) publiée le 25/04/2013
M. Michel Le Scouarnec attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la prise en charge de l'incontinence urinaire. Considérée comme un mal tabou, cette pathologie concernerait trois millions de français, dont 25 % à 40 % de femmes, pour atteindre 45 % d'entre elles après 75 ans. Nos concitoyens masculins ne sont pas non plus épargnés mais, dans une proportion moindre, puisque l'incontinence urinaire surviendrait avec l'âge, pour atteindre 30 % chez les plus de 90 ans. Les causes de cette pathologie seraient variées. Pour les femmes, la grossesse et une mauvaise rééducation du périnée seraient à l'origine de troubles urinaires. Pour les hommes, des maladies prostatiques causeraient des lésions susceptibles d'entraîner des problèmes d'incontinence. Si nous pouvons tous être concernés par l'incontinence urinaire, seulement 15 % à 30 % d'entre les personnes concernées seraient prises en charge, selon une récente étude de l'Association française d'urologie. Lors de la récente semaine des troubles de la continence urinaire, cette association a rappelé la gêne, voire la honte rencontrée par les personnes affectées à parler de leurs troubles. Il est effectivement facile d'imaginer les complications quotidiennes rencontrées qui peuvent engendrer, au-delà des difficultés de santé, un embarras social fort. Pourtant des solutions existent pour traiter l'incontinence urinaire, comme une rééducation, en première intention et, en seconde, une intervention chirurgicale peu invasive. C'est pourquoi, il lui demande, d'une part, les mesures envisagées pour informer nos concitoyens sur les traitements possibles de l'incontinence urinaire et, d'autre part, sur les dispositions engagées afin de compléter et développer sa prise en charge.
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Transmise au Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes
La question est caduque
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