Question de M. MASSON Jean Louis (Moselle - NI) publiée le 07/02/2013
M. Jean Louis Masson demande à M. le ministre de l'intérieur si le réseau des voies communales d'une commune doit obligatoirement former un ensemble garantissant aux usagers la continuité de toute la voirie ou s'il peut exister, pour des raisons anciennes propres à la commune, des tronçons de voies communales reliés au réseau central de la voirie communale par des chemins ruraux ou des voies privées ouvertes à la circulation publique.
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Réponse du Ministère de l'intérieur publiée le 13/03/2014
Différents types de voies sont susceptibles d'être empruntées au sein d'une commune, notamment dans l'espace rural. Les voies communales appartiennent au domaine public de la commune, en application des dispositions de l'article L. 141-1 du code de la voirie routière. Elles sont affectées à la libre circulation du public. Les chemins ruraux, en application de l'article L. 161-1 du code rural et de la pêche maritime, sont les chemins appartenant aux communes, affectés à l'usage du public, qui n'ont pas été classés comme voies communales. Ils font partie du domaine privé de la commune. Les autres voies situées sur le territoire communal appartiennent quant à elles à des personnes privées. L'ouverture d'une voie privée à la circulation publique, qui se fait avec l'accord du propriétaire intéressé, se matérialise par la signature d'une convention entre le propriétaire et la commune sur le territoire de laquelle est située cette voie. En cas d'ouverture d'une voie privée à la circulation publique, le code de la route s'y applique et le maire y exerce les mêmes pouvoirs de police que ceux applicables sur l'ensemble des voies ouvertes à la circulation publique de la commune (CE, 15 juin 1998, n° 171786). L'ensemble de ces voies ouvertes à la circulation du public permet à celui-ci de circuler librement sans que soit imposée aux communes une continuité entre les seules voies communales.
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