Question de M. GUERRIAU Joël (Loire-Atlantique - UDI-UC) publiée le 13/12/2012

M. Joël Guerriau interroge M. le ministre de l'économie et des finances sur le renouvellement des billets de banque en euros. L'euro est devenu, depuis sa mise en circulation le 1er janvier 2002, la monnaie unique de 17 États membres de l'Union européenne. Il est depuis 2006 la première monnaie au monde pour la circulation des billets.
Le président de la banque centrale européenne (BCE) a annoncé, le 8 novembre 2012, que la BCE allait lancer à partir de mai 2013 une nouvelle série de billets de banque en euros pour renforcer la lutte contre la contrefaçon de notre monnaie. La mise en circulation des sept nouvelles coupures se fera sur plusieurs années, au fur et à mesure. Cette coexistence va d'abord semer le trouble et sans doute favoriser justement l'écoulement massif de la première série de contrefaçon. Le problème du blanchiment et de la dissimulation dans l'Union européenne est un second problème. Le billet de 500 euros, facilement transportable, y participe pleinement.
Il souhaite savoir comment politiquement, la France en tant qu'État membre avait été sollicitée pour donner le feu vert à cette action.
Il aimerait également connaître le détail du coût de cette mesure sur le plan de la conception, de la fabrication, de la modification des systèmes et de la communication qui va en découler. Quel est le coût ? Qui facture ? Qui paie ?
Il lui demande si l'existence du billet de 500 euros sera remise en cause et si, du point de vue de l'État, l'usage des pièces de 1 et 2 centimes doit continuer.

- page 2882

Transmise au Ministère des finances et des comptes publics


La question est caduque

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