Question de M. CAMBON Christian (Val-de-Marne - UMP) publiée le 18/10/2012
M. Christian Cambon interroge Mme la ministre de l'égalité des territoires et du logement sur la modernisation de l'aéroport d'Orly. Le projet de moderniser l'aéroport d'Orly, pour plus de 400 M€ sur plusieurs années, suscite de vives inquiétudes au sein des populations des communes riveraines concernées. L'objectif de ces travaux sera de réunir les deux terminaux ouest et sud, mais également de construire une nouvelle salle d'embarquement pour les vols internationaux. Le projet étant de passer de 27 millions de voyageurs en 2011 à 33 millions en 2018. Les communes riveraines qui supportent les nuisances liées aux 400 mouvements quotidiens s'inquiètent du risque de remettre en cause le plafonnement des mouvements d'avions et le respect du couvre-feu qui permet d'assurer la tranquillité des habitants la nuit de 23h30 à 6 heures. Il lui demande de confirmer que le nombre de mouvements aériens autorisés ainsi que les horaires du couvre-feu demeureront strictement identiques à ceux actuellement existants, au terme des travaux envisagés.
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Transmise au Ministère chargé des transports, de la mer et de la pêche
Réponse du Ministère chargé des transports, de la mer et de la pêche publiée le 17/01/2013
Toute infrastructure majeure comme l'est l'aéroport de Paris-Orly nécessite régulièrement des investissements pour se moderniser et mieux répondre à ses missions, sous peine de péricliter. L'aéroport d'Orly a vocation à demeurer, aux côtés de celui de Paris-Charles-de-Gaulle, et avec ses spécificités, l'un des deux aéroports qui desservent la région parisienne. Leur exploitant, Aéroports de Paris, doit donc investir pour maintenir le niveau de service rendu aux usagers à la hauteur de ce qui existe dans les meilleurs aéroports mondiaux. Le projet d'investissement présenté par la société aéroportuaire, pour un montant de 450 millions d'euros, va dans ce sens. Pour autant, l'aéroport d'Orly inscrit son activité dans le cadre de règles strictes et spécifiques qui protègent ses riverains, et notamment un couvre-feu nocturne entre 23 h30 et 6 h00 et une limitation du nombre de créneaux horaires attribuables à 250 000 par an. Aéroports de Paris est avisé que son projet ne saurait s'accompagner d'un changement de ces deux dispositions restrictives.
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