Question de Mme ANDRÉ Michèle (Puy-de-Dôme - SOC) publiée le 05/04/2012
Mme Michèle André attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les difficultés d'accès aux soins des femmes, notamment s'agissant de libre accès et de gratuité de la contraception et de l'IVG (interruption volontaire de grossesse).
En effet, le non-remboursement de certains moyens de contraception ne permet pas un réel choix aux femmes qui sont dans l'obligation financière de s'orienter vers la pilule ou le stérilet. Les femmes doivent, selon elle, pouvoir opter pour la contraception la plus adaptée à leurs besoins.
De plus, les centres de planification ne disposent pas de moyens suffisants pour apporter -en particulier aux jeunes femmes- l'écoute dont elles ont besoin, ni même leur garantir l'accès gratuit et de façon anonyme à un moyen contraceptif.
Elle s'inquiète de l'aggravation de la situation dans les centres IVG. La réorganisation hospitalière et la fermeture de centres spécialisés ne permettent pas aux femmes d'obtenir un rendez-vous dans les délais prévus par la loi du fait du manque de personnel et, parfois même, du refus de certains praticiens de réaliser des IVG. Certaines femmes, qui ont fait le choix -souvent douloureux- de mettre un terme à leur grossesse, se retrouvent confrontées à des difficultés matérielles qui ne sont pas admissibles sur notre territoire.
Ce constat lui semble contraire au droit et à la liberté de choix des femmes en matière de santé et de contraception qui sont pourtant inscrits dans la loi.
Face à ce recul, elle demande quelles sont les mesures que le Gouvernement entend prendre afin de remédier à cette situation.
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Transmise au Ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social
La question est caduque
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