Question de M. KRATTINGER Yves (Haute-Saône - SOC) publiée le 01/03/2012

M. Yves Krattinger appelle l'attention de M. le ministre de la ville sur les difficultés rencontrées par la Radio Campus Besançon, menacée de disparaître du fait d'une réduction budgétaire significative. En effet, ce média social de proximité, engagé depuis 2007 dans une démarche de lutte contre les discriminations et de valorisation des personnes et actions des quartiers, réalise de nombreux reportages pour un groupement d'intérêt public appelé Échanges et productions radiophoniques (GIP-EPRA). Celui-ci a été crée en 1992 par le ministère des affaires sociales et la banque de programme EPRA qui le rend unique en France et en Europe. Cet outil permet l'échange et la production radiophonique de 170 stations locales réparties sur l'ensemble du territoire. Depuis vingt ans, ce réseau d'information valorise l'expression des populations des quartiers populaires, lutte contre le racisme et toutes les formes de discrimination. Or depuis sept mois, le GIP-EPRA n'a plus de président, plus de budget d'activité depuis le début d'année et donc n'est plus en mesure d'acheter des programmes, menaçant directement les radios adhérentes.
Il souhaiterait donc savoir quelles sont les intentions réelles du Gouvernement concernant le groupement d'intérêt public Échanges et productions radiophoniques et ce qu'il entend faire pour les radios adhérentes en difficultés.

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Réponse du Ministère de la ville publiée le 17/05/2012

Le Groupement d'intérêt public (GIP) EPRA (Échanges et Productions Radiophoniques) a fait l'objet de plusieurs réunions avec les ministères concernés et son directeur pour étudier sa situation juridique, valider les comptes 2011 et examiner le budget prévisionnel 2012. À l'issue de ces échanges, il a été convenu de réunir un conseil d'administration le 29 mars 2012 afin : - d'élire un nouveau président, - de voter le budget 2012, - de préparer la réunion d'une assemblée générale qui élira les représentants des radios associatives adhérentes au GIP au conseil d'administration de ce dernier. Dans tous les cas, le fonctionnement actuel du GIP est assuré par une subvention versée par l'ACSé. Le GIP EPRA dispose ainsi de moyens de fonctionnement suffisants pour l'année 2012.

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