Question de Mme DEMESSINE Michelle (Nord - CRC) publiée le 01/03/2012
Mme Michelle Demessine appelle l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur les terribles séquelles de la guerre chimique qu'a subi la république socialiste du Vietnam.
En effet, de 1961 à 1971, l'armée américaine a déversé sur la partie sud de ce pays 80 millions de litres de défoliants, dont le tristement célèbre Agent orange qui contenait de la dioxine. Cette guerre chimique a entraîné des conséquences dramatiques qui perdurent. C'est un désastre environnemental immense et une catastrophe humanitaire aux multiples aspects : économique, sanitaire et socioculturel. Il touche maintenant la quatrième génération de la population du Vietnam. Bien qu'il ne soit plus désormais classé dans les pays « pauvres », le Vietnam, avec un PIB égal à 3 % de celui de la France, ne peut évidemment faire seul face à cette situation.
Les États-Unis et les entreprises qui ont fabriqué et vendu ces produits hautement toxiques, refusent de reconnaitre leurs responsabilités et de dédommager ce pays et ses habitants. L'aide de différentes organisations non gouvernementales est précieuse mais bien loin de compte. Le 16 juin 2010 à Hanoi le Dialogue Group États-Unis Vietnam a lancé un appel au financement d'un plan d'aide humanitaire de 300 millions de dollars en dix ans, qui s'adresse au premier chef au gouvernement américain mais aussi à tous les pays. Les États-Unis donnent 30 millions de dollars en deux ans. D'autres pays, le PNUD, l'UNESCO, se joignent au projet. Elle lui demande, en conséquence, quelle pourrait être la contribution de notre pays à ce plan, compte tenu des liens tout particuliers qui existent entre la France et le Vietnam.
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Transmise au Ministère des affaires étrangères
La question est caduque
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