Question de M. COURTEAU Roland (Aude - SOC) publiée le 19/01/2012
M. Roland Courteau expose à M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé que sur fond de crise économique et de nouvelles organisations du travail, la santé mentale des travailleurs se dégrade. Selon une étude de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), « la précarisation croissante des emplois et l'augmentation actuelle des pressions au travail pourraient entraîner une aggravation des problèmes de santé mentale dans les années à venir
».
Il lui indique que par mauvaise santé mentale, l'OCDE entend les dépressions graves, les toxicomanies sévères, les troubles maniaco-dépressifs
.
Selon une estimation de l'Organisation internationale du travail (OIT), « les coûts d'une mauvaise santé mentale pour les personnes concernées, les employeurs et la société représentent 3 à 4 % du PIB dans l'Union européenne ».
Ainsi, si le chômage aggrave la détresse psychologique plus que n'importe quel autre évènement
, le risque de perte d'emploi peut s'avérer très stressant pour les salariés. Cette insécurité est passée de 14 % en 2005 à 17 % en 2010, et de 21 % à 40 % chez les travailleurs temporaires.
De même, la tension au travail a fortement augmenté. En France, elle concernait 30 % des salariés en 2010, contre 20 % pour la période 1995-2005. Les plus exposés étant les salariés les moins qualifiés.
Il lui fait remarquer enfin que le Parlement européen a adopté un rapport visant à renforcer la sécurité et la santé au travail.
Il lui demande quelles mesures précises ont été engagées par le Gouvernement conformément à l'accord-cadre européen de 2004 sur le stress au travail.
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Transmise au Ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social
La question est caduque
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