Question de M. RENAR Ivan (Nord - CRC-SPG) publiée le 15/09/2011
M. Ivan Renar attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur l'avenir de l'éducation nationale.
Selon certaines informations relatives à la préparation du budget « enseignement scolaire » pour 2012, 5 700 postes seraient à nouveau supprimés dans le premier degré et 6 550 dans le second degré. Alors que le Président de la République avait annoncé, en juin 2011, vouloir « sanctuariser l'école primaire », celle-ci pourrait être encore un peu plus fragilisée par la disparition de 4 200 postes d'enseignants « hors les classes », notamment ceux intervenant en réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED), et de 900 postes d'assistants de langue.
Tout aussi préoccupant, sous couvert d'économies, la formation des stagiaires en responsabilité en master 2 serait réduite de six à trois semaines et ce, dès le deuxième semestre de l'année scolaire 2011 2012. Ainsi la nouvelle formation professionnelle des enseignants, déjà imparfaite, serait à nouveau bouleversée. Cette remise en cause de la durée des stages rendrait en outre caduques les maquettes de masters « métiers de l'éducation et de la formation » établies par les universités et validées par le ministère de l'enseignement supérieur. Si ces orientations budgétaires étaient confirmées, l'éducation nationale, déjà très affaiblie par les suppressions de postes successives, serait très gravement affectée, non seulement à court terme mais également pour les années à venir, la formation des maîtres n'étant plus assurée dans des conditions satisfaisantes.
Il lui demande de lui indiquer les dispositions qu'il entend prendre pour garantir la pérennité du service public de l'éducation et de lui préciser les mesures qu'il entend mettre en œuvre afin d'assurer une formation de qualité aux futurs enseignants.
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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.
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