Question de Mme SCHILLINGER Patricia (Haut-Rhin - SOC) publiée le 23/06/2011
Mme Patricia Schillinger attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la santé sur l'augmentation en France des soirées "skins party", ou soirées secrètes, chez les jeunes, et plus particulièrement chez les mineurs. Ce phénomène récent tend à s'étendre dans les grandes villes et est très inquiétant. Ces rassemblements se font dans des lieux atypiques (des souterrains, des hangars désaffectés, des salles louées). Une tenue provocante, des gadgets qu'on trouve dans les sex-shops, des cachets d'ecstasy, de l'héroïne, de l'alcool (bière, champagne, whisky, vodka) sont présents dans les "skins party" où il y a « ni interdits ni limites ». Ils cherchent des émotions fortes, des limites à dépasser, profiter de tout et à fond sans se soucier du lendemain. C'est la « défonce » qui prime par n'importe quel moyen. Il faut choquer, il faut outrepasser les règles, tels sont les mots d'ordre de ces soirées. Il est facile de consommer du sexe avec n'importe qui, le but étant de se lâcher totalement de la pression sociale ou scolaire en multipliant les conquêtes au sein d'une seule et même soirée. Les résultats de ces soirées sont catastrophiques. On observe de nombreux comas éthyliques, des accidents de voiture ou de scooter, des viols en réunion. Les jeunes multiplient également les dangers de maladies sexuellement transmissibles car, sous l'emprise de l'alcool ou de drogues diverses, les précautions (préservatifs) sont bien souvent oubliées. Et lorsque la course aux partenaires divers et variés (relations bi-sexuelles) fait partie du jeu, plus rien ne les arrête. Ces soirées mettent en danger les adolescents. En conséquence, elle souhaiterait savoir quelles sont les mesures que le Gouvernement entend prendre pour éviter de tels comportements dans ces soirées et quelles sont les actions de prévention qu'il entend mener.
- page 1628
Transmise au Ministère des affaires sociales et de la santé
La question est caduque
Page mise à jour le