Question de M. MAZUIR Rachel (Ain - SOC) publiée le 21/10/2010
M. Rachel Mazuir appelle l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la déficience de l'évaluation des nouveaux médicaments.
Deux affaires récentes viennent de montrer l'insuffisance de ces évaluations : le sursis de nouveau accordé au bisphénol A et le retrait soudain de l'Avandia, alors même qu'il était commercialisé depuis 2002.
De brillants spécialistes expliquent ces revirements par la faiblesse des moyens humains ou financiers alloués à l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS).
De plus, à l'université, peu d'enseignement est dévolu à la recherche des effets fâcheux des médicaments.
Enfin, il leur semble fondamental qu'à l'avenir seuls les produits prouvant leur réelle supériorité thérapeutique puissent être commercialisés et obtiennent ainsi, de la part des agences de régulation, leur autorisation de mise sur le marché.
Il souhaite donc connaître si le Gouvernement envisage de revoir les règles de commercialisation des médicaments et si, à cette fin, des moyens budgétaires supplémentaires seront alloués.
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Transmise au Ministère des affaires sociales et de la santé
La question est caduque
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