Question de Mme DEMONTÈS Christiane (Rhône - SOC) publiée le 15/07/2010
Mme Christiane Demontès rappelle à Mme la ministre de la santé et des sports que chaque année, plus de 200 000 IVG sont pratiquées. Il s'avère que le coût que représente l'achat régulier et renouvelé d'un contraceptif constitue une barrière pour nombre de femmes. Ainsi, si les pilules contraceptives sont remboursées à hauteur de 65 %, celles de 3ème génération ne le sont pas, alors qu'elles représentent plus de la moitié des contraceptifs oraux. Parallèlement, l'anneau vaginal et le patch à renouveler chaque semaine, apparus dans les années 2000, ne sont pas remboursés. Cette situation permet donc aux laboratoires pharmaceutiques d'en fixer le prix librement. Enfin, certains stérilets ou implants sont relativement onéreux et mal remboursés. Leur accès apparaît être extrêmement problématique, notamment pour les femmes dépourvues de complémentaire santé.
Parce que la contraception est un enjeu sans cesse renouvelé de la politique de santé publique, parce qu'elle participe de la liberté de la femme et du couple dans notre société, elle lui demande quelles dispositions elle compte rapidement prendre afin que la contraception sous toutes ses formes soit intégralement remboursée.
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Transmise au Ministère des affaires sociales et de la santé
La question est caduque
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