Question de M. REPENTIN Thierry (Savoie - SOC) publiée le 19/02/2009
M. Thierry Repentin attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur l'inquiétude des élus quant à la couverture des territoires ruraux et de montagne en médecins généralistes. La filière universitaire de médecine générale connait une désaffection croissante, ce qui va accentuer la pénurie, avec pour conséquence la création de véritables déserts médicaux. Les enseignants de cette discipline ont récemment adressé aux élus une lettre ouverte dans laquelle ils estiment les besoins à 35 postes de titulaires universitaires par an pendant trois ans pour que la filière universitaire de médecine générale puisse se mettre en place dans toutes les facultés, à 50 postes d'enseignants associés par an pendant trois ans pour permettre le fonctionnement des départements de médecine générale. Des crédits semblent également nécessaires pour la formation des maîtres de stage qui encadrent les internes et les externes. Dans un contexte budgétaire contraint, il souligne l'enjeu à l'échelle des territoires et, en conséquence, il souhaite connaitre quelles suites le Gouvernement entend donner à ces propositions.
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Réponse du Ministère de la santé et des sports publiée le 09/04/2009
La mise en place rapide de la filière universitaire de médecine générale est l'une des conclusions importantes des états généraux de l'organisation de la santé (EGOS) intervenus au début de l'année 2008. La ministre de la santé et des sports travaille concrètement, avec le concours du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, au déploiement de cette filière dès la rentrée 2009, la loi votée au Parlement à l'unanimité le 29 janvier 2008 ayant permis d'en fixer le cadre légal. Les textes portant sur la définition des modalités d'exercice de la part soins des personnes rattachées à cette filière sont en cours de rédaction. Enfin, à la rentrée 2007-2008, 20 postes de chefs de cliniques associés de médecine générale ont été créés. Pour l'année universitaire 2008-2009, 20 postes supplémentaires ont été ouverts afin que chaque centre hospitalier universitaire (CHU) soit doté au moins d'un chef de clinique dès cette année. Une attention particulière est apportée depuis plusieurs années à l'accroissement du numerus clausus dans les zones sous-denses La répartition des postes offerts en filière médecine générale, lors de l'examen classant national, obéit à la même logique.
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