Question de M. GAUTIER Charles (Loire-Atlantique - SOC) publiée le 25/12/2008
M. Charles Gautier attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sur l'avenir du réseau national information jeunesse, dont la création remonte aux années 70, qui offre gratuitement aux jeunes tout un ensemble d'informations les concernant (formation, emploi, mobilité européenne, logement, santé
) dans un lieu unique et dans le respect de la diversité et des engagements de chacun.
En effet, de fortes inquiétudes s'expriment aujourd'hui concernant le désengagement financier de l'État en direction de cette mission de service public notamment pour subventionner les centres régionaux information jeunesse (CRIJ). Ces craintes sont liées aux décisions prises dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP).
Si ces craintes devaient se confirmer, la mission de service public assurée par les CRIJ ne serait plus assurée de façon égalitaire sur l'ensemble du territoire et, plus généralement, c'est l'ensemble du tissu associatif, facteur de lien social et d'aide à un public en difficulté, qui serait profondément déstabilisé.
Il lui demande donc quelle disposition elle compte prendre afin que puissent se poursuivre et se renforcer de façon satisfaisante les activités du réseau national information jeunesse.
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Transmise au Haut commissariat aux solidarités actives contre la pauvreté, haut commissariat à la jeunesse
Réponse du Haut commissariat aux solidarités actives contre la pauvreté, haut commissariat à la jeunesse publiée le 02/04/2009
L'information des jeunes est une mission d'intérêt général clairement inscrite dans les priorités du haut-commissaire à la jeunesse. Aussi, grâce au label information jeunesse que ses services délivrent aux structures qui remplissent le cahier des charges associé, l'État garantit à tous les jeunes l'accès à une information respectant les principes de la charte de l'information jeunesse : qualité, impartialité, accueil anonyme et gratuit. Par ailleurs, l'État participe aux côtés des collectivités territoriales au financement des centres régionaux information jeunesse (CRIJ). L'action engagée par le Gouvernement pour la maîtrise des dépenses publiques conduit l'ensemble des administrations à se recentrer sur le coeur de leurs priorités. C'est la raison pour laquelle les crédits inscrits au projet de loi de finances 2009 pour l'information jeunesse enregistrent une baisse de 5,7 % par rapport à 2008. La fonction de centres de ressources des CRIJ à l'égard des réseaux régionaux des bureaux information jeunesse (BIJ) et des points information jeunesse (PIJ) sera cependant préservée pour maintenir la qualité de l'information dont bénéficient les jeunes. Un suivi individualisé des CRIJ sera effectué par les services régionaux de l'État afin de mobiliser à l'échelon territorial les partenariats nécessaires pour pérenniser les services rendus par le réseau information jeunesse. Plus généralement, une concertation sera engagée sur la possibilité d'améliorer le service rendu aux jeunes en permettant aux différentes institutions et aux différents réseaux qui agissent pour l'information des jeunes de mieux se coordonner et se compléter.
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