Question de M. TODESCHINI Jean-Marc (Moselle - SOC) publiée le 30/10/2008
M. Jean-Marc Todeschini attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur une proposition formulée par le maire de Metz et concernant l'école nationale vétérinaire d'Alfort (ENVA).
Cette école pour laquelle elle a annoncé en compagnie du ministre de l'agriculture, le 20 octobre dernier, un soutien à hauteur de 5,3 millions d'euros par an pendant trois ans, connaît quelques problèmes d'enclavement, celle-ci se trouvant de plus en plus dans un espace confiné impropre à ses activités vétérinaires notamment dans le domaine d'élevage.
Par ailleurs, le directeur de l'INSERM vient de refuser l'accréditation du laboratoire d'immunothérapie des cancers qui dépend de l'université Paris Descartes, hébergé par l'ENVA. Le motif invoqué est l'indigence de l'environnement scientifique de cette école dont la dégradation tant des locaux que du fonctionnement est patente.
Ces problèmes pourraient être solutionnés dans le cadre des compensations consécutives aux restructurations militaires et à la fermeture de la base aérienne militaire de Metz-Frescaty. Cette base compte 385 hectares disponibles, équipés de locaux récents, parfaitement adaptés et un environnement scientifique de qualité.
Dans le cadre de la promesse faite par le Président de la République de déplacer à Metz 1500 fonctionnaires, le transfert de l'école nationale vétérinaire d'Alfort constitue une réelle opportunité tant pour l'État qui honorerait ses engagements, que pour la ville de Metz et ladite école.
Il s'agit en effet pour l'école de regrouper enfin ses moyens d'enseignement et de recherche sur un même site puisque aujourd'hui sa ferme expérimentale se trouve à plus de 160 kilomètres.
Aussi, il souhaiterait savoir si elle est prête à envisager la possibilité de transférer l'école nationale de vétérinaire d'Alfort vers Metz.
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